Fanny KOPPANY est née un 12 août à Budapest.
« C'est là qu'on y entend d'une rive à l'autre du Danube, de Buda à Pest les vibrations d'un violon, un mélange de douleur et de joie intense, de nostalgie et d'élans sauvages. Cette musique ressemble à ce qu'on dit des Hongrois, ils chantent des chansons gaies quand ils sont tristes et jouent des airs mélancoliques quand ils sont heureux. »
Fanny passe son adolescence en Flandre Occidentale baignée par la mer du Nord et biberonnée à l'art de la bande dessinée sous les ciels d'Eugène Boudin.
Mais c'est surtout sous l'influence des œuvres de son grand-oncle, artiste peintre pastelliste, lauréat du prix de Rome, que Fanny découvre la palette des couleurs impressionnistes, ainsi que l'art fondé sur l'émotion qu'est le fauvisme.
Il y a une trentaine d'années, au détour du hasard, elle tombe littéralement amoureuse du Tarn et décide de s'y installer.
« Au cœur du tourbillon qu'est notre vie, je conçois l'art comme une poésie contemplative.
J'aime penser que l'élégance se trouve dans les choses simples. »
C'est ainsi que la peinture à l'huile devint son violon d'Ingres.